Le prêtre l’écoute et lui demande non pas de recevoir, mais de donner… Donner quoi? … Une vie de misère ?… Son néant ?
Le prêtre a raison : la vérité qu’il cherche n’est pas extérieure à lui, mais en lui, tout au fond de lui…
Mais une grosse pierre empêche la source de lumière de jaillir. Il faut faire sauter cette pierre ! Ce fardeau qu’il traîne comme un boulet, il faut qu’il le donne, qu’il s’en démette… qu’il se dessaisisse de sa pauvreté, qu’il confesse qu’il a besoin de se recevoir d’un Autre, de recevoir la lumière, le sens, la paix : Dieu étant tout à la fois.
Charles hésite… déboussolé par la démarche… Mais il a tellement SOIF qu’il s’y résout et se jette à l’eau…acceptant de n’être pas en lui même sa propre fin. Il s’ouvre enfin à la VIE… Dieu l’a sauvé : il se sait aimé, pardonné, il est libéré de lui-même.