Non, Dieu n’est pas une notion lointaine… Dieu est proche, il est au fond de lui, la source qui attend de jaillir ; l’Amour qui se donne, qui s’offre en communion.
Il lui aura fallu souffrir une douloureuse quête, un vide, un creux, une insatisfaction profonde jusqu’au dégoût, pour que Dieu, au cœur de cette mort, se fraye un passage.
L’enfant, parti au loin avec sa part d’héritage, retrouve un Dieu-Père, tout proche, si proche, un Dieu qui se donne…
Dieu : Amour livré. Dieu : passionné d’amour pour l’homme.
Le pardon : amour donné gratuitement, sans contrepartie.
La communion, que Charles fait sur le champ, n’est plus que louange, invasion de l’Amour, habitation de Dieu. Dieu est si proche, il ne le savait pas.
Cette expérience-source va alimenter, orienter toute sa vie. Elle est le fil conducteur qui l’a guidé à travers une longue aventure vers la vie monastique, puis Nazareth, Béni-Abbès, Tamanrasset (en Algérie)
Désormais, il est tourné vers Quelqu’un.
Comment va-t-il vivre sa réponse ?
Pour celui qui aime vraiment, il n’y a plus au monde qu’un visage, qu’une présence qu’il retrouve partout et que tout lui rappelle.