Voilà un jeune qui, dès la mort de ses parents (il a 6 ans), est pris d’une panique intérieure qu’il va essayer, par tous les moyens de combler… cela va durer environ 20 ans !

« 20 ans » de vide…
Dieu ? n’en parlons pas !
Adolescent, il l’a perdu de vue.

Il en vient à être dégoûté de tout
et de lui même.

Rien ne lui donne la paix !
Où est le sens de ce qu’il vit ?

La grâce de Dieu ne fait jamais irruption en violentant la liberté de quelqu’un. Non, il y a comme une préparation à sa venue.
Mais c’est après qu’on peut relire les chemins qu’elle a empruntés.
Charles a des qualités : c’est un observateur, un chercheur, un fignoleur, un savant qui s’ignore. La grâce va emprunter ce chemin.

Il se laisse toujours questionner par ce qu’il voit… car tout au fond de lui, il y a comme en tout homme, une recherche de la vérité, de sa Vérité.

Il voit que sa vie de désordre, de bombance, de plaisirs ne lui donne pas le bonheur et ne mène à rien.

« Un vide douloureux, une tristesse que je n’ai ressentie qu’alors ; les fêtes, je les organisais, mais le moment venu, je les passais dans un mutisme, un dégoût infini. » (Charles de Foucauld)

Il est dans une situation de mort intérieure.

A l’occasion de son engagement dans la vie militaire, il part en Afrique du Nord. Là, au Sahara, il est saisi par la beauté de la création. Il se laisse prendre par le silence étonnant et les nuits étoilés.

« Y-a-t-il quelqu’un derrière tout cela ? » (Charles de Foucauld)
Il voit des gens qui prient, qui s’arrêtent pour Dieu. Les musulmans éveilleront en lui la question de Dieu.